OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 [ebook] Des coupes du monde de rugby en histoires http://owni.fr/2011/09/01/ebook-rugby-coupe-du-monde-nouvelle-zelande-inedite/ http://owni.fr/2011/09/01/ebook-rugby-coupe-du-monde-nouvelle-zelande-inedite/#comments Thu, 01 Sep 2011 18:31:00 +0000 Media Hacker http://owni.fr/?p=77768 Septembre 2011, les peuples d’Ovalie vibrent. Pour la septième édition de la Coupe du monde du rugby qui se joue sur les terres des ogres All Blacks, Olivier Bras et Éric Mugneret livrent les petits secrets et les grandes histoires de ce “sport de voyous joués par des gentlemen”.

Des coulisses aux rencontres qui ont façonné la légende de cette discipline devenue incontournable, partez à la découverte du “Boeuf”, de “SuperMario” ou de “l’Autobus des Carpates”. Revivez les grands exploits du gigantesque Jonah Lomu et des guerriers néo-zélandais, coupables de 1711 points en 36 matches de Coupe du monde… Une fois encore, le vieux continent aura donc fort à faire pour ébranler le pack Sud.

C’est l’événement de la rentrée et il s’annonce déjà bouillant: alors, échauffez-vous avec un abécédaire, des chiffres et des anecdotes croustillantes.

La Coupe du monde, c’est aussi sur En Route vers l’Eden, le prolongement de l’ouvrage d’Olivier Bras et Éric Mugneret.

Retrouvez ci-après les bonnes feuilles de cet ouvrage numérique, en vente sur notre boutique et disponible sur Amazon pour vos Kindle et sur l’iBookStore pour vos tablettes!


C comme… CHRONO

Dix secondes cinquante centièmes ! C’est le temps établi sur 100 mètres par le rugbyman américain Takudzwa Ngwenya lorsqu’il était encore étudiant aux États-Unis. Ce joueur, originaire du Zimbabwe, a crevé l’écran lors de la dernière Coupe du monde 2007, en inscrivant notamment un somptueux essai contre l’Afrique du Sud après avoir réussi à échapper au troisquarts aile Bryan Habana. Ce dernier affiche pourtant des statistiques encore plus incroyables puisqu’il a un record personnel de 10’’40 secondes sur 100 mètres.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Deux ailiers à la vitesse de pointe exceptionnelle qui ne pourraient, malgré tout, pas devancer Tonderai Chavhanga. Ce joueur des Stormers, quatre fois sélectionné chez les Springboks, a en effet réalisé un temps de 10’’27 sur 100 mètres. Une performance qui lui aurait permis de terminer à la sixième place de la finale du 100 mètres lors des derniers championnats d’Europe d’athlétisme (2010).

Jonah Lomu a été crédité, au temps de sa splendeur, d’un chrono de 10’’8.

F comme… FULL HOUSE

Les Français appellent ça faire un carton plein. Les Britanniques parlent de full house. L’exploit consiste, pour un joueur, à inscrire des points de toutes les manières possibles au rugby. Marquer un essai, réussir une transformation, passer une pénalité et planter un drop entre les perches. Pas si facile que ça…

Dans l’histoire de la Coupe du monde, seuls deux joueurs français ont réussi cette passe de quatre royale. Le 31 octobre 1999, à Londres, Christophe « Titou » Lamaison écoeure les All Blacks en demi-finale de la Coupe du monde. L’ouvreur enquille les points pour la maison bleue : un essai, trois pénalités, quatre transformations et deux drops. Vingt-huit points au compteur…

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Quatre ans plus tard, en Australie, un autre Français réussit cette performance statistique rare. Face à l’Écosse, en match de poule, Frédéric Michalak, qui vient de fêter ses 21 ans à l’époque, inscrit un essai, quatre transformations, deux drops, et quatre pénalités.

G comme… GUINNESS

Un essai, ça peut rapporter gros ! En 1999, la célèbre marque de bière irlandaise Guinness qui parrainait l’épreuve avait promis 10 000 livres sterling (100 000 francs de l’époque) au premier joueur qui marquerait un essai en moins de 120 secondes. Soit le temps qu’il faut pour servir convenablement une pinte de Guinness.

C’est finalement le centre australien Tim Horan qui décroche la timbale en marquant un essai 90 secondes après le début du match face à la Roumanie, le 3 octobre à Belfast.

H comme… HORAIRES

Les amateurs de rugby risquent d’avoir des petits déjeuners mouvementés pour suivre la prochaine Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Il faudra se lever
tôt pour scruter les performances des Bleus.

Le premier match contre le Japon, à Auckland, est prévu le samedi 10 septembre 2011 à 18 heures heure locale. Soit à 8 heures du matin en France. Pour le match suivant, ça s’arrange quelque peu. Lorsque les Bleus en découdront avec les rugueux Canadiens, le dimanche 18 septembre à 20 h 30 heure locale, votre horloge affichera 10 h 30. Idem pour le match au sommet face aux Blacks. La
rencontre aura lieu le samedi 24 septembre à 20 h 30, heure d’Auckland. Il sera alors 10 h 30 à Paris.

I comme… IVRESSE

La facture de l’élimination lors de la Coupe du monde 2007 était salée pour les Néo-Zélandais. Après leur défaite le 6 octobre contre la France (18-20) en quarts de finale à Cardiff, les All Blacks sont allés noyer leur chagrin dans un bar gallois. Selon certains médias néo-zélandais, ils auraient consommé pour près de 17 000 euros.

Non retenu pour cette rencontre, l’ailier néo-zélandais Doug Howlett a eu l’alcool
particulièrement mauvais. Il s’est fait arrêter deux jours plus tard à Londres. Il se trouvait alors à l’extérieur d’un hôtel où était logée l’équipe néo-zélandaise et s’en prenait à des voitures en stationnement. L’histoire ne dit pas si elles étaient de marque française. Doug Howlett a ensuite présenté ses excuses à la Fédération néo-zélandaise et aux fans des All Blacks.

K comme… KILOS

Les six premières Coupes du monde ont vu défiler de beaux bébés sur la balance. Même s’il n’est pas facile de connaître les poids exacts de tous les participants,
certains d’entre eux ont laissé une trace indélébile.

Avec ses 143 kilos, le deuxième-ligne gallois Craig Quinnell est considéré comme le joueur le plus lourd de toutes les éditions. Il est suivi de près par le pilier namibien Marius Visser (142 kilos). Scott Quinnell, frère aîné de Craig, se défendait bien pour
Felipe Contepomi, capitaine des Pumas, un troisième-ligne centre avec ses 132 kilos. Les sélections îliennes ne sont pas en reste, à l’instar des Samoa qui peuvent compter sur le très perforant Henry Tuilagi, donné à 128 kilos. Les Fidjiens n’ont
par contre jamais amené en Coupe du monde leur élément le plus lourd : le pilier Viliame Cavubati, qui pesait 158 kilos. Il a décroché 28 sélections avec les Fidji et a notamment joué une quinzaine de minutes en 1998 face aux Bleus lors d’un match disputé à Suva.

M comme… MYTHE

En 1995, un ovni débarque sur la planète rugby. Jonah Lomu, 20 ans à l’époque, donne des sueurs froides à ces adversaires. Doté d’un gabarit hors norme pour un ailier (1,94 m, 118 kg), Lomu est l’attraction de la Coupe du monde.

Le 18 juin 1995, au Cap, la Nouvelle-Zélande affronte l’Angleterre. Au bout de deux minutes de jeu, Lomu inscrit un essai venu de nulle part. L’ailier récupère une passe sautée, mal ajustée, dans les quarante mètres adverses. Lomu se met en marche, raffûte son vis-à-vis Tony Underwood, qui lui rend 47 kg et 27 cm, déborde Will Carling et enfonce Mike Catt pour filer à l’essai. Le mythe Lomu est né. Lors de ce match, il inscrit quatre essais face aux Anglais.

Avant la finale face à l’Afrique du Sud, les spécialistes s’agitent : comment peut-on arrêter Lomu ? La filiale sud-africaine de Shell propose même de verser 5 000 rands (7 000 francs de l’époque) au développement du rugby sud-africain chaque fois que les Boks arrêteront l’autobus Lomu avant de se raviser devant les protestations des dirigeants néo-zélandais. En finale, Lomu ne marquera pas.

S comme… SIFFLET

C’est une tradition qui remonte à la première édition en 1987. Les arbitres des matches d’ouverture de la Coupe du monde utilisent un sifflet qui appartient
à l’histoire du rugby. Il a servi pour la première fois lors de la tournée triomphale des All Blacks dans les îles britanniques en 1905. Avant de résonner une nouvelle fois lors de la finale de l’épreuve de rugby aux Jeux olympiques à Paris en 1924 entre la France et les États-Unis. Cette pièce unique est conservée au Musée national du rugby néo-zélandais qui, tous les quatre ans, prête gracieusement le sifflet.

V comme… VUVUZELAS

Les spectateurs de la prochaine Coupe du monde n’ont pas de crainte à avoir : ils n’auront pas à supporter les vuvuzelas en Nouvelle-Zélande. Ces trompettes bruyantes vendues dans le monde entier depuis le Mondial de football en Afrique du Sud risquaient également de séduire des adeptes dans les rangs des fans du ballon ovale. Du coup, les organisateurs néo-zélandais ont pris les devants : ils ont interdit l’entrée dans les stades, qui accueilleront cette compétition, aux possesseurs de vuvuzela.

Seront également prohibés les instruments de musique, avertisseurs sonores, amplificateurs de bruits, mégaphones, porte-voix et sifflets. Il ne restera donc plus aux spectateurs qu’à donner de la voix.


Prochainement, la version anglaise de cet ebook!


Cet ouvrage sera proposé dans le cadre d’une vente aux enchères exceptionnelle, demain soir. Les gains de cette vente seront reversés aux victimes du tremblement de terre de Christchurch, Nouvelle-Zélande.


Illustrations CC FlickR: kyezitri, fabian gastiarena, warrenski

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Une réponse parmi d’autres, trop rares, à la crise des médias ? http://owni.fr/2010/04/23/owni-une-reponse-parmi-d%e2%80%99autres-trop-rares-a-la-crise-des-medias/ http://owni.fr/2010/04/23/owni-une-reponse-parmi-d%e2%80%99autres-trop-rares-a-la-crise-des-medias/#comments Fri, 23 Apr 2010 10:23:51 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=13065 Le plan de vol de la soucoupe

Alors que le moindre battement d’ailes d’un papillon dans les médias américains induit une réaction quasi immédiate  en France comme ailleurs dans le monde, la compénétration entre sphères publiques européennes reste quasi nulle.

OWNI vise à se faire l’écho du meilleur des informations et des idées sur l’ère numérique en provenance de nos voisins européens. Pour ce faire, dans un premier temps, un réseau de vigies européennes sera constitué. A l’horizon 2011, une version anglaise d’OWNI sera lancée , parallèlement à un déploiement européen et international d’OWNI ; ceci notamment à l’aide de partenariats d’ampleur transfrontalière (cf. interview d’Adriano Farano).

Laboratoire du journalisme innovant, OWNI se doit d’être à la pointe de l’expérimentation en matière de datajournalism, une nouvelle façon de présenter l’information à l’aide de visualisations, d’infographies dynamiques, de journalisme de base de données et d’outils interactifs.

Fort de ses équipes, OWNI a déjà fait montre de ses capacités en matière de datajournalism: une carte de la vidéosurveillance dans le cadre des Etats Généraux de la Sécurité à l’école ou encore un outil de géolocalisation des bureaux de vote à l’occasion des Régionales 2010.

En préparation : visualisation des données sur les établissements carcéraux, carte des flux migratoires en Europe, visualisations autour du parc éolien français ou du G20, ou encore représentation graphique et interrogeable de la place des médias classiques dans le web social.

Dans le même sillage, OWNI vise également à expérimenter des nouvelles formes de journalisme, en particulier avec le “journalisme de liens”. Lancé aux États-Unis avec des “success stories” telles que The Drudge Report, le “linkjournalism” consiste en une sélection de liens pertinents sélectionnés avec soin pour un public donné.

Dans les projets d’OWNI figure notamment le lancement d’une LinkTV, une web TV basée sur des liens de vidéos de qualité hébergées entre autres sur YouTube ou Dailymotion. Ceci fait suite aux expérimentations menées depuis deux an notamment avec Aaaliens (agrégateur de liens fédérant certains des veilleurs les plus réputés du web social francophone).

Pour porter son projet éditorial, OWNI se constitue en pôle non-profit, composé d’une association, OWNIeditors, et d’un fonds de dotation, OWNIpedia, qui financera d’autres projets innovants dans l’écosystème de l’information.

Les valeurs intrinsèques d’OWNI s’inscrivent dans l’un des principes fondamentaux de la démocratie française: l’accès des citoyens à la culture et au savoir comme véritable extension du droit social. Cette notion d’intérêt général a été fondée par le Conseil National de la Résistance selon lequel, pour pouvoir participer pleinement à la démocratie et faire des choix réfléchis et informés, les citoyens doivent acquérir un minimum d’éducation et de savoir.

Valeurs et outils, deux notions inextricables

Né en avril 2009 en France lors de la bataille contre la loi Hadopi, OWNI est engagé pour les libertés numériques et vise à faciliter un débat public constructif, critique et technophile. Fort d’un réseau de 500 contributeurs, auteurs, professionnels, chercheurs, journalistes, entrepreneurs et d’internautes actifs, l’objectif d’OWNI – média, réseau social et plateforme de publication – est d’offrir le meilleur de l’information et du débat sur l’évolution de la société numérique en France et en Europe.

OWNI raconte et analyse l’impact d’Internet sur la société, les pouvoirs et les cultures. La publication met en scène au quotidien ses contenus à la destination gracieuse du plus grand nombre, et grâce à la bonne volonté de notre communauté d’auteurs. Celle-ci accepte de publier ses articles sous licence Creative Commons, permettant ainsi aux idées de circuler le plus possible.

Ces valeurs, nous tentons au quotidien de les défendre en permettant à chaque internaute, d’obtenir une information claire, identifiée et gratuite pour comprendre la mutation du monde qui nous entoure.

OWNI est développé en open source (en logiciel libre) dans l’environnement Wordpress (WorpressMu + BuddyPress), “Content Managing System” qui est la première plateforme de publication dans le monde. Ceci est un choix stratégique fondamental qui participe de la philosophie de notre média, en adéquation directe avec les valeurs de l’Internet que nous défendons (partage, collaboration, transparence, ouverture), mais c’est également un avantage en termes de recherche et développement collaboratifs considérable.

Enfin, et c’est un point clef, l’environnement de travail, le code, les services, les applications tierces, sont en permanence mis à jour et testés par des millions d’utilisateurs dans le monde. La communauté de développeurs Wordpress est très dense, très active (bien plus que toute autre communauté autour d’une plateforme de publication en logiciel libre comme Drupal). Automatic, société qui pilote et exploite le code de Wordpress (à l’adresse wordpress.com et en fournissant des solutions professionnelles dédiées) fait évoluer de façon organisée et pérenne l’écosystème de bénévoles, d’entrepreneurs du web et de passionnés qui gravitent autour de sa solution, sans échange marchand systématique entre ses membres (cf. l’adresse wordpress.org).

Les repères économiques usuels s’effondrent

Dans un monde en perpétuel changement, en crise globale et identitaire, les repères économiques usuels s’effondrent.

Les acteurs économiques doivent repenser leurs modèles, en se transformant. L’alliance entre le profit et le non-profit répond aujourd’hui à cette problématique. Le commerce équitable en est la preuve flagrante. Avec 2 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires net global en 2007, 79 000 points de ventes dont 55 000 supermarchés, et une croissance annuelle de 20%, le commerce équitable est le marché qui connaît la croissance la plus rapide du monde. Ce succès est du à l’association du secteur économique (fabricants et distributeurs) avec le secteur non lucratif (associations, fondations), qui répondent tous deux au besoin essentiel des clients d’aujourd’hui : vivre dans un monde meilleur. Ainsi, les entreprises conservent leurs marges et leurs rentabilités tout en aidant 1,5 million de paysans dans le monde.

Dans le secteur des médias, l’hyper abondance de l’information, et notamment numérique, a provoqué un effondrement des recettes publicitaires perçues par chacun des acteurs. Cette situation entraîne la nécessité de repenser le rôle de médiateur culturel.

C’est ce qu’à fait le milliardaire américain Herbet M. Sandler avec le média web ProPublica qu’il a doté d’un budget annuel de 10 millions de  dollars. Pilotée par l’ancien directeur de la rédaction du Wall Street Journal, la rédaction produit des sujets d’investigation qui sont diffusés soit en partenariat avec d’autres médias (dont le New York Times), soit directement sur son site web. Leur production est financée par le non-profit via des mécènes qui donnent en moyenne 66 000 euros. Ainsi, la rentabilité du média est assurée tout en délivrant une information claire et objective au plus grand nombre.

Ce modèle profit/non-profit vient d’être récompensé en avril 2010 par un Prix Pulitzer remis à une enquête publiée sur ProPublica.

L’attrait profit/non-profit permet en outre de créer des synergies fiscales grâce, en particulier, aux mécaniques de donations. Lancée en 2007 par Jean-François Daniel (disclaimer: Jean-François Daniel fut un partenaire actif d’OWNI) l’opération “La Rose Marie Claire” en France est un exemple concret de ce type de synergie. En vendant une rose dont la moitié du prix de vente est reversée à des associations qui scolarisent les jeunes filles défavorisées, les entreprises bénéficient d’une réduction fiscale de leur impôt sociétés sur la partie du prix qui est reversée et augmentent leur chiffre d’affaires grâce au trafic supplémentaire généré par l’attrait du non-profit (augmentation de 20% du trafic dans les points de vente), sans compter l’image qu’elles donnent ainsi à leurs clients.

Dans le cas d’OWNI, la synergie profit/non-profit se traduit [maj : aurait pu se traduire] par la création de l’association OWNIeditors qui prendra dorénavant en charge le développement éditorial du média social OWNI, jusqu’ici piloté par 22mars. Ceci se fait en restant dans le même écosystème et avec une totale continuité – 22mars est fondateur d’OWNIeditors et a associé à son capital l’ensemble de l’équipe éditoriale (Guillaume Ledit, Sabine Blanc, Adriano Farano, Nicolas Kayser Bril) en plus des développeurs (Tom Wersinger, Aurélien Fache) et de notre maître es-design, Loguy aka Logule. Cette prise en charge est permise dans un premier temps par l’octroi d’un prêt à taux zéro de 250 000 euros à l’association, puis par le développement des recettes non-profit : dons, mécénat et subventions.

Ce dispositif permettra l’essor du projet éditorial d’OWNI. La nouvelle version du site en est l’une des incarnations. En beta permanente, la soucoupe est un phalanstère, un lieu d’expérimentation afin de permettre une information qui serve l’intérêt général et permette une meilleur compréhension des cultures liées à l’essor de ce nouveau corps social qu’est le web, devenu véritablement “social”.

Notre stratégie – et les mois, voir les années, de travail que cela a nécessité – est une réponse parmi d’autres, trop rares, à la crise des médias. Cet écosystème est celui d’une économie qui précède puis que permet une stratégie médiatique d’intérêt public, menée par des artisans. Ces artisans en lien social sont la “dream team” que le temps et l’exigence nous ont permis de réunir.

Un éditeur ne saurait avoir d’autre chemin que celui de “prendre soin”. Et de sublimer.

Ils nous ont également aidé sur ce chemin : Pierre Bilger, Eric Scherer, Pierre Bellanger, Jacques Rosselin, Jean-Christophe Feraud, Jean-Marc Manhack, Olivier Missir, Sébastien Ravut, Remi Vincent, Pierre Romera, Isabelle Mirri (…)

Voir aussi The Flying Saucer’s Flight Plan, en anglais.

MAJ : Dissocier l’actif et les équipes ? Nous n’avons pas retenu cette hypothèse. Par contre le modèle mixte “profit / non-profit” est au coeur de l’économie d’OWNI. Suivez les Editos mensuels, ils content notre histoire ;-)

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