OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Comme Godwin en France http://owni.fr/2010/08/19/comme-godwin-en-france/ http://owni.fr/2010/08/19/comme-godwin-en-france/#comments Thu, 19 Aug 2010 13:00:40 +0000 André Gunthert http://owni.fr/?p=25293 Tout comme l’éditorial du New York Times dénonçant la politique «xénophobe» du gouvernement français, le titre de Une du Times mentionnant les «souvenirs de la Gestapo» à propos des évacuations de Roms, n’est pas passé inaperçu (voir ci-contre). Après Stéphane Hessel ou Michel Rocard évoquant Vichy ou les nazis, le rappel des «rafles pendant la guerre» par le  député UMP Jean-Pierre Grand montrait que le vénérable journal britannique n’était pas le seul à avoir la mémoire chatouillée par certains rapprochements.

Outre les protestations de quelques ministres et porte-paroles du parti au pouvoir, la multiplication de ces réactions a suscité des interrogations sur le bon usage des comparaisons historiques. Sur Rue89, Pierre Haski parle d’«analogies indignes», tandis que sur Médiapart, l’historien Henry Rousso, dans une réflexion plus nuancée, juge que si certaines comparaisons ne sont pas «sans objet», leur pertinence paraît néanmoins «fragile».

Qui peut disconvenir que tracer un signe “égal” entre passé et présent, Hitler et Sarkozy, les juifs et les Roms, serait un geste excessif et vain? Aussi bien n’est-ce pas de cela qu’il s’agit. Le rôle de l’analogie historique, faut-il le rappeler, n’est pas de postuler l’identité de deux périodes, mais plutôt de faire apparaître la signification d’un événement contemporain par la mobilisation d’un point de comparaison historique. Il s’agit, pour le dire simplement, d’une image, c’est à dire d’un procédé rhétorique aussi vieux que l’histoire, en l’absence duquel l’œuvre d’auteurs aussi négligeables que Racine, Voltaire ou Victor Hugo se trouverait sensiblement allégé.

Le point Godwin brouille le jeu

L’interdiction de l’apologie du nazisme et la “loi de Godwin” sont venus brouiller le jeu référentiel, en laissant supposer que toute allusion au IIIe Reich serait désormais frappée d’infamie. Interrogé sur les réactions suscitées par les déclarations de la majorité qu’il soutient, Yves Thréard, directeur-adjoint de la rédaction du Figaro, s’est réjoui de l’invention du point Godwin, comme d’un frein à la dénonciation de déclarations politiques malheureuses. C’est confondre deux registres bien différents. Maître Eolas a heureusement rappelé le sens de cette blague signifiant la fin de toute discussion argumentée sur un forum ou en commentaire, lorsqu’un intervenant use hors de propos de la reductio ad hitlerum. Le point Godwin est une sanction du hors-sujet et de l’épuisement du dialogue, mais en aucune manière l’interdiction de mentionner telle période ou tel personnage. Il n’en est pas moins probable que la multiplication des allusions historiques aura pour corollaire une prolifération de points Godwin sur le web français.

Frapper les esprits

On peut regretter que le spectre des références utilisées soit si mince – Hitler ou Staline étant venus prendre la succession de Néron ou Caligula dans la galerie des monstres du folklore historique. Mais l’appel à la modération en matière d’analogie historique ne semble pas un impératif très réaliste. La raison du recours à ce procédé est bien la production d’un raccourci frappant, sorte de coup de poing du discours, qui mobilise par définition les exemples historiques les plus marquants – l’allusion érudite à un épisode peu connu risquant fort de tomber à plat.

Comme toute arme rhétorique puissante, l’analogie est un effet de manipulation délicate. La mesure de son efficace repose dans le degré de pertinence des termes rapprochés. Nul ne s’offusque lorsque Margaret Thatcher, alors chef du gouvernement anglais, compare Saddam Hussein à Hitler, le 2 août 1990 à la conférence d’Aspen. Saddam était un dictateur sanguinaire. Le parallèle entre lui et Hitler n’en a pas moins ses limites. Mais au premier jour de l’invasion du Koweit, l’analogie a un sens précis. En contexte, cette image a servi a interpréter immédiatement l’agression irakienne comme le prélude à une conquête plus large, et a joué un rôle de catalyseur dans l’alliance du camp occidental pour s’y opposer.

Il est donc vain de jouer les vestales outragées à chaque allusion au passé. Il est d’ailleurs amusant de voir les membres du parti majoritaire si prompts à qualifier de calomnie les traits qu’ils sont les premiers à lancer à la tête de leurs adversaires (comme Xavier Bertrand ou Nadine Morano, à partir d’”éléments de langage” visiblement dictés, accusant en cœur «certains médias» d’utiliser «des méthodes fascistes»). Plutôt que de s’offusquer de l’emploi du mot “rafle”, on ferait mieux de se demander pourquoi l’invocation de Vichy est devenue monnaie courante dans la France de 2010.

Une traduction biaisée

Le titre du Times mérite mieux que des cris d’orfraie. Bruno Roger-Petit a traduit un peu vite “Sarkozy expels Roma to spark memories of Gestapo” par: “Sarkozy expulse les Roms et rappelle le souvenir de la Gestapo”. Il serait plus juste de proposer: “Sarkozy expulse les Roms pour provoquer les souvenirs de la Gestapo”. Autrement dit, le Times ne suggère nullement que Sarkozy et la police secrète nazie, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Ce qu’il dit est que le chef de l’Etat a délibérément choisi de réveiller les démons d’un passé trouble.

[Ndlr OWNI.fr (18h12) : Le terme 'to' du titre du Times se traduit non par 'pour' mais par 'va'. Une traduction possible de ce titre serait donc "Sarkozy ravive les souvenirs de la Gestapo en expulsant les Roms"]

Ce jugement n’est pas une invective mais une analyse, effectuée à partir des réactions constatées. Parmi les photos réalisées par le reporter de l’AFP le 14 août à Montreuil, après l’expulsion d’une communauté rom, plusieurs rédactions, dont celle du Monde ou du Times ont retenu celle qui associe un groupe de CRS derrière leurs boucliers à l’image d’une femme au visage douloureux, le poing levé, portant un jeune garçon sur ses épaules. Pas étonnant. La composition de cette photo est une allusion transparente à la célèbre image de l’enfant juif réalisée en 1943 lors de l’expulsion du ghetto de Varsovie.

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(1) Manifestation le 14 août 2010 à Montreuil après une expulsion de Roms (photo: Miguel Medina/AFP). (2) Destruction du ghetto de Varsovie, mai 1943, photo extraite du rapport Stroop.

Sarkozy, pompier pyromane

Au plus bas dans les sondages, Sarkozy a pris le risque de manipuler un registre symbolique hautement inflammable. Comme plusieurs observateurs, le Times a parfaitement compris la volonté de clivage qui tient lieu de stratégie au camp sarkozyste. Soulever l’indignation de la gauche morale pour se draper ensuite dans le bon sens populaire et la revendication de l’action politique est bien le projet désespéré du président, qui compte que le peuple de droite détestera plus cet adversaire honni que lui-même. Mais il est bien présomptueux celui qui met le feu au champ symbolique en espérant pouvoir contrôler l’incendie.

Il y a des souvenirs qu’on ne réveille pas impunément. En ouvrant la boîte de Pandore de la haine de l’étranger, Sarkozy savait très bien qu’il excitait les humeurs les plus rances de nos contemporains. Ajoutons que ce jeu de la référence implicite fait partie depuis longtemps de l’arsenal le plus détestable de l’extrême-droite. Manipuler ces symboles est non seulement odieux, mais profondément méprisable. Non, la révolte des mémoires n’est pas indigne. Elle ne fait que répondre à la provocation, mettant à jour sa dimension tacite.

A la manière de la caricature, l’analogie historique n’est qu’un instrument de poing, un outil de dénonciation immédiate qui ne remplace pas l’analyse. Comme l’explique Henry Rousso: «à force de rabattre les dangers du présent aux fléaux d’hier, on se prive d’en comprendre certaines caractéristiques inédites.» La dénonciation n’a jamais suffi. Elle n’est qu’un moment dans le cheminement critique. Mais un moment décisif, dont il est vain de croire qu’on peut faire l’économie. Le moment du ras-le-bol, le moment qui précède la crise.

Billet initialement publié sur L’Atelier des icônes, un blog de Culture Visuelle

Image CC Flickr Max Braun

Disclosure : Culture visuelle est un site développé par 22mars, société éditrice d’OWNI

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Politiques et numérique… http://owni.fr/2009/09/13/politiques-et-le-monde-numerique/ http://owni.fr/2009/09/13/politiques-et-le-monde-numerique/#comments Sun, 13 Sep 2009 14:01:11 +0000 Jean Michel Planche http://owni.fr/?p=3570 Je déplorais il y a peu que les politiques sur le sujet du numérique ne venaient pas suffisamment écouter et participer … et bien Michel Rocard m’a entendu lors de la journée Numérique, croissance et grand Emprunt, organisée par le secrétariat d’état au numérique de @nk_m.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

J’espère qu’il saura et qu’ils sauront garder cette humilité et cette esprit “frais” … tout en ayant présent à l’esprit que le numérique n’est pas une chance pour notre pays, c’est un devoir et qu’il est plus que temps que ce sujet soit traité avec l’ambition qu’il mérite. C’est du moins ce qui transparaissait très bien de la matinée à laquelle j’ai participé. (plus d’info ici)
Et dont vous retrouverez sur owni ou sur mon blog le fidèle compte rendu.

Il me faut un peu plus de temps pour analyser (à froid) ce qui c’est dit l’après-midi, très contenu …

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Numérique : investir aujourd’hui pour la croissance d’AUJOURD’HUI ! http://owni.fr/2009/09/12/numerique-investir-aujourd%e2%80%99hui-pour-la-croissance-daujourdhui/ http://owni.fr/2009/09/12/numerique-investir-aujourd%e2%80%99hui-pour-la-croissance-daujourdhui/#comments Sat, 12 Sep 2009 07:03:10 +0000 Jean Michel Planche http://owni.fr/?p=3510

Et oui … j’y étais aussi. Je vous le dis, coté politique, je suis éclectique ou plutôt tendance numérique : je me démultiplie. Hier avec le #NouveauCentre pour parler de droits Numérique, aujourd’hui avec le gouvernement pour entendre parler de croissance et d’investissement “dans” le numérique.

Il s’agissait donc d’une journée organisée de main de maître, (en ce qui concerne le pendant “non numérique”), par le secrétariat d’état au numérique, de @NK_M, la plus célèbre twitteuse, en vrai, du gouvernement. (c’est bien elle, j’ai des preuves)

Une grande partie du gratin twito-blogo-machin était là.  La première très bonne idée de la journée est venue de Nathalie qui a annoncée en introduction que l’on pourrait twitter à coeur joie, avec le Hashtag #emprunt. Ceci nous a permis de faire une conférence dans la conférence, que vous pouvez retrouver maintenant au travers de ce petit lien.
La tâche était rude car il fallait écouter d’une oreille, filmer d’une main, twitter de l’autre, prendre des notes avec ce qui restait … bref il fallait choisir. N’écoutant que mon courage et ma volonté de bien faire, j’ai choisi :

> de twitter … parce qu’à un moment, cela devenait trop énorme, impossible de rester impassible,

> de filmer … parce qu’à certains moment, cela devenait trop énorme, il fallait vraiment une mémoire numérique de l’instant. Je ferais passer quelques liens demain.

Habitué de ce genre de réunion, j’en ressors généralement frustré de tout ce que je n’ai pas entendu et contrarié par la distance entre les théories des adeptes du yakafokon et la réalité du quotidien d’un entrepreneur de la chose numérique qui développe un champion à l’international que la France entière espère de son souffle haletant …

Mais à vrai dire, je me rends compte qu’entamant ma 25ième saison, je ne suis certainement pas devenu blasé, mais un brin pragmatique réaliste … Je n’attends plus rien, sauf qu’on continue de nous laisser faire. J’essaye de me réjouir de ce que je vois et de ce que j’entends … sans forcement essayer de voir la petite bête. (je ne combats que les grosses, qui finissent en “i”).

Alors, mes meilleurs moments sont indéniablement :

> Michel Mercier que j’ai trouvé tout simplement bon, humain quoi … Pas forcement spécialiste du sujet, mais ouvert. Un rafraichissement dans un univers parfois un peu trop triste sérieux.

    > Michel Rocard. Là je ne pensais pas dire cela un jour et encore moins lors d’un sujet concernant le numérique. J’ai la vidéo. (en cours de montage … je négocie les droits avec LeMonde.fr et LCP en ce moment ;-)))). Elle vaut son pesant de cacahouètes. Un politique qui commence par “j’étais venu là pour écouter et apprendre” ne peux pas être foncièrement mauvais.
    Ceci dit, la brio de la prestation s’est, comme d’habitude, arrêté à l’introduction. Car comme je le disais, c’est généralement sur le développement et la conclusion que l’on attend Monsieur Rocard et où cela part en vrille. Cela n’a pas manqué et dès la 5ième minute j’ai décroché. On a eu le droit à Rocard imitant Rocard, c’était énorme, mais bel et bien bon.

    > Paul Hermelin, DG de Cap Gemini Sogeti. Je dois dire que je craignais cette intervention … je la redoutais publicitaire. En fait, pas trop. Les chiffres indiqués sont excellents et franchement se suffisaient à eux même pour faire comprendre l’importance du sujet aux politiques. Après cela je ne pense pas qu’il faudra que je mouille beaucoup ma chemise pour devoir expliquer que le numérique et l’infrastructure : cela créé des emplois et de la valeur !!!
    J’aimerais bien pouvoir vous indiquer un lien vers sa présentation, mais je n’ai que cela, pour le moment.

Pour le reste, que dire en quelques mots … tout d’abord qu’il fallait y être OU qu’il fallait pouvoir suivre ce qui se disait “on line”. C’est d’ailleurs ma plus grande surprise : RIEN EN LIGNE.
Le site officielle de la journée était Twitter, hashtag : #Emprunt.
J’ai particulièrement regretté l’abscence de streaming live et surtout (excellente suggestion de www.twitter.com/mathieuweill) l’absence de feedback avec la salle qui aurait pu se faire au travers de Twitter. Je confirme, cela twittait de partout. Si on avait projetté en temps réel les résultats de la recherche du mot clé #Emprunt, cela aurait peut être changé beaucoup de chose. On aurait déjà ramené un peu de “fun” chez certains intervenants (non Mandriva, le numérique, ce n’est pas si grave ;-)) et on aurait peut être pu les faire entrer dans le fond du sujet, réorienter leurs propos, bref PARTICIPER, sans déranger et à moindre coût.

Les bémols

Bien sûr que je n’étais pas d’accord avec tout ce qui était dit.  Mais la plupart des pistes évoquées autour des sujets liés à l’infrastructure méritent d’être creusés.
Bien sûr qu’il faut être pragmatique et arrêter la démagogie de la fracture numérique. On n’en est plus là, je l’ai écris à maintes reprises, nous sommes dans une fracture des usages et de l’éducation, pas dans une fracture numérique. La démagogie qui consiste à faire croire que l’on va déployer dès demain du très haut débit pour tous et partout est néfaste. Déjà, si on n’y arrive pas dans les zones denses, où l’économie du sujet n’en est justement pas un, il n’y a aucune raison que l’on y arrive ailleurs.

Bien sûr que j’ai apprécié 95% de ce qu’à dit mon collègue Marc Simoncini de Meetic. 1 pays, 250 millions de clients, 1 langue d’un coté et de l’autre notre “difficulté Européenne”, cela me parle. Je la vis tous les jours. Mais il y aurait tellement à dire. Par contre, je ne te suis pas Marc quand tu te fais applaudir trop facilement en opposant infrastructure et services. Tu le sais très bien, les autoroutes Françaises ne servent pas qu’à faire circuler des voitures allemandes …

Et pour le reste :

Vous remarquerez que je ne vous parle pas de l’après-midi … trop de place au con-tenu et surtout à un Monsieur que j’ai beaucoup soutenu (sisi … regardez mes anciens blogs / twittes). Bon d’accord, beaucoup est un doux euphémisme. Je n’ose même pas chercher ce qu’il a dit exactement. J’ai entendu twitter autour de portail d’accès unique à la culture et je ne sais quoi. Bref, passons, j’en ai assez parlé pour le moment.

Pour le reste, je laisse l’image de la fin à Jean-Ludovic Silicani, président de l’Arcep …

Le Numérique, ça fait mal. Il faut rester dos au mur … sinon on a vite fait d’attraper un mauvais coup !

Et je me retiens de ne pas continuer dans le salace, tant la situation à la Cul-ture est désopilante … mais pas pour nous, comme d’habitude.

D’ailleurs dans la série des gens qui souffrent, j’ai essayé d’en rire, tellement la douleur de Monsieur Mandriva était perceptible (ici et jusqu’à l’extrême-onction, ici). Mais c’était difficile, car pour la première fois, je n’ai jamais croisé autant de gens déboussolés, désorientés et à terre ou bientôt à terre. Et là, cela ne me fait plus rire du tout.
Surtout qu’ils sont TOUS conscients que nous vivons à un moment unique, avec un champ des possibles incroyable et la plupart se souhaitent un destin Français d’abord !

Il s’agit d’entrepreneurs qui ont toutes les peines du monde à exister, à lever de l’argent, à se développer, à se faire payer, à passer à l’échelle internationale …

Il s’agit de journalistes qui tombent les uns après les autres et dont les rédactions passent de 100 à 20 à 2.

Hier, je me demandais si j’étais le seul à trouver qu’entreprendre dans le numérique en France TRES difficile. Je voyais tourner, autour de moi, tout le monde, hilare. Manifestement insensible à mes propres difficultés. Aujourd’hui, je suis encore là, par la force d’une volonté au service d’une grande idée, travaillée 24h sur 24, 365 jours par an, par une équipe fantastique, (Witbe) et portée par des clients qui ont su faire confiance à une “petite entreprise Française”, face à des géants Nord-Américains.
Je ne peux pas dire que nous sommes sortis d’affaire, car le sujet est ambitieux : créer un champion Français à l’international, mais on se développe plutôt très bien. Nous en sommes à 3 filiales : aux US, en Asie et au Maroc, des ventes dans 30 pays et encore un opérateur Tier1 (les plus difficiles à convaincre) en Asie qui vient juste de nous annoncer sa confiance en nos solutions.

Par contre, ce que je vois en ce moment, en France, autour de moi … c’est la catastrophe.

Suggestion :

Une simple et qui ne tient qu’à un coup de téléphone :
La prochaine fois, invitez nous (les entrepreneurs qui bloggent à temps partiel) à être créatif et donnez nous juste : une connexion Internet à très haut débit et un vidéo projecteur. On s’occupe du reste avec quelques camarades … si en plus vous avez un budget, cela ne peut pas nuire ;-)

Une plus complexe, mais qu’il faut déjà partager, pour se doter des moyens de ses ambitions :

Honnêtement, il va falloir faire VITE quelque chose pour le Numérique en France,
sinon, cela va être Waterloo … morne plaine !

Les points clefs sont simples :

  • L’infrastructure et son libre accès à tous, pour tous !
  • Les entrepreneurs

Le reste … c’est du détail et on y arrivera !

Crédit photo : moi ;-) et plus ici.

> Article initialement publié sur le blog de Jean-Michel Planche

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